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     On ne sait si on doit s’en réjouir ou si on doit s’attrister

    S’en réjouir , oui, car les traditions sont le ciment qui scelle les générations et permet de ne pas oublier et les respecter, voire les ressusciter, est le gage d’une communauté dynamique et en pleine forme.

    C’est le cas de celle des « mai » où les jeunes gens installaient des petits arbres devant la porte ou contre le mur des jeunes filles à marier qui devaient remercier en offrant à boire aux garçons du village.

    On a pu voir à Harréville quelques uns de ces arbres devant les demeures des jeunes filles mais, de fil en aiguille, cette tradition s’est augmentée de farces pour les autres habitants du village avec déplacements de pots de fleurs, de bancs, de volets, que sais-je encore puis par des décorations un tantinet naïve faites avec du papier toilette rose de préférence.

    S’en attrister, oui aussi, car cette année, en plus des rameaux on a pu voir des déplacements d’objets mais surtout l’arrachage de poteaux de signalisation qu’il va falloir remettre en place, s’amuser c’est bien, casser c’est dommage.

    Au fait, pourquoi c’est toujours la même maison qui est « décorée » ? 


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