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    Roger Mortet est né en 1933 au sein d’une famille de 12 enfants et, pour nourrir les plus petits, a dû travailler dès ses 13 ans dans une ferme.

    C’était la guerre et ,comme souvent, la nourriture était bien absente laissant une place de choix aux soupes d’orties ou aux rutabagas.

    Alors qu’il gardait les vaches, des SS en fuite voulant regagner l’Allemagne ont pris Roger comme cible et c’est par miracle qu’il s’en est sorti .

    Après la guerre il a rencontré Monique Berthelmot qu’il a épousé et ensemble ils ont donné naissance à une  grande famille de 6 enfants et de nombreux petits enfants et arrières petits enfants.

    Sa vie professionnelle s’est déroulée en commençant par les forges de Bologne puis, à son arrivée à Harréville les Chanteurs, aux établissements Grolaire pour y faire des ciseaux.

    Il aimait le jardinage qui le détendait, la pêche et son calme régénérateur et le bois qu’il « faisait » par les affouages pour chauffer la famille.

    Son épouse est tombée malade et est partie au mois de décembre 1991.

    Ceux qui côtoyaient Roger étaient frappés par sa convivialité et sa gentillesse, deux qualités qu’il a cultivées pendant sa retraite et notamment dans les guinguettes le dimanche qu’il affectionnait particulièrement.

    Roger est tombé malade et c’est avec une force incroyable qu’il a lutté jusqu’au dernier moment, toujours lucide ne se souciant que de sa famille en oubliant son mal.

    Il est décédé le  31 juillet  2012  et la cérémonie religieuse a été célébrée le vendredi 3 août en l’église Saint Germain d’Harréville .


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