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    Ce matin notre village, dont le nom est pourtant porteur de bonne humeur et de plaisir,  s'est réveillé tristement avec dans son ciel le poids de la tragédie qui s'y est déroulée ces deux jours derniers.

    Nous ne trouvons pas les mots pour qualifier cet événement qui, un jeudi dans l'après midi, a touché de plein fouet une famille et un village tout entier pour se terminer dans le désespoir et le mal-être.

    Qui aurait pu imaginer qu'un soir de réveillon notre rivière  emporterait dans son courant la vie d'un gamin d'un peu plus de deux ans plongeant ses parents dans une tristesse qu'on n'ose imaginer.

    Gardons nous de porter le moindre jugement, de supputer des hypothèses, de parler sans vraiment savoir et restons les Harrévillois qui sont devenus solidaires d'un chagrin incommensurable.

    Je ne saurais  dire à quel point je suis touché et  abasourdi mais je peux quand même dire que je suis  fier de la valeur de la réaction de notre pays en matière de gendarmerie, de pompiers, d'armée et d'organisations administrative et de justice, de ces femmes et ces hommes sur le terrain, des élus du village en première ligne, de ces habitants prêts à donner pour aider et tous ceux qui partagent dans leur cœur la douleur de cette situation et même des professionnels de l'information qui ont été, et ce n'est pas toujours le cas, d'une discrétion absolue et d'un respect total envers notre chagrin tout en faisant un métier pas toujours facile.

    Enzo est parti, pensons à lui,  à ses parents et à sa famille.

     Plus jamais, à Harréville les Chanteurs,  nous  regarderons Noël comme avant.

     

    Aldebert

     

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